Here we are.
Une fille qui a décidé que vivre ses rêves était mieux que rêver sa vie et qui pratique le "daydreaming" à haut niveau. Elle a 16 ans, soit environ 5842 jours et a décidé que jusque là, elle n'avait pas fait grand chose. Or elle veut vivre des trucs immenses, gigantesques. Alors elle est partie aux USA pour un an, à Grand Rapids, Michigan.
Ce blog est l'histoire de sa vie.

26 sept. 2011

L'installation.

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Après ce voyage rempli de péripéties, viens le temps de l'installation...


Je déballe mes valises assez rapidement (une journée, un record !) et visite peu à peu Poudlard ma nouvelle maison. Il y a toutes les sortes de douches et baignoires possibles et imaginables et 3 étages en comptant le "basement" . Moi qui avait peur de ne pas avoir ma propre chambre, je me retrouve dans un palais de 17m² (à vu de nez) avec salle de bain et DRESSING (je vous laisse maginer mon hystérie totale) pour moi toute seule.

Une fois n'est pas coutume, le jet-lag joue en ma faveur. Je me couche donc, explosée, à 8h30 et dors comme un bébé jusqu'à 6h00. Wahouh. Il faut dire qu'après le rythme 2:00-11:00 des vacances, je me sens comme une écolière modèle.



Le frère de Liwanag, sa femme et leurs 2 petites filles (3 semaines et 2 ans) sont à la maison pour le week-end. Je me découvre donc un nouveau but dans la vie : essayer de n'engendrer que le strict minimum de répliques de moi-même (ceci est une périphrase pour désigner des bébés hurleurs) si je veux conserver l'intégrité de mes tympans, ahah. A part ça, je fais la connaissance des enfants et apprivoise les parents...

Ah euhm.
"Inversez ça !", comme dirait Willy Wonka dans Willy Wonka and the Chocolate Factory. Que j'ai vu pour le première fois vendredi 23 septembre, d'ailleurs.
(Oumpa Loumpa, Doubadidou... ♪)


Je constate également que l'amour d'Ana pour les pingoins est en réalité une véritable addiction (des preuves suivront) et que Cameron est fan de Lego et de Star Wars (alors des Legos Star Wars... COMBO MAXIII !!)





Je découvre la meeerveilleuse coutume de la maison : les Sunday's pancakes ! Yummy yummy...





On va ensuite au Meijer Garden, un immense parc avec des sculptures et pleins de jeux pour enfants que le géant de l'alimentation Meijer (où travaille ma mère) a "donné" à la ville... Sympa, les mecs !




Quelques photos du week-end.

Avec Ana au Meijer Garden.


Ana (elle est pas trop chouuu ?)


Liwanag's brother et Ana.


Eric, Cameron, Liwanag, Ana, Liwanag's brother et sa femme.
(J'ai pas une bonne mémoire des prénoms, m'voyez.)

L'équipe de mon lycée s'appelle les Cougars. Classe.
(Nan, en vrai ça veut dire jaguar mais bon.)

Des déguisements so cute au mall.

Tableau au Mall ... Problem ? *troll face*

J'ai pris vraiment beaucoup de photos d'Ana ...

Ici, on couvre les livre avec des sacs en cartons. Sisi.

Eric et notre maison.



Pour finir, une photo de mon magnifique uniforme.


« Ohhhh... C'est de toute bôôôté ! » dirait Eric (et Ramzy) dans La Tour Montparnasse Infernale.


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14 sept. 2011

Le départ.





Alright* !

Il m'aura fallu une grosse semaine pour apprendre à maîtriser blogspot, mais je pense qu'on peut dire que c'est parti.




Le Jour J. The D Day.

Le vendredi 2 septembre, j'ai pris le vol Paris-Detroit DL 8572 sur Air France pour 11h de voyage. Seule je précise, parce que je n'ai pas pu prendre un vol collectif avec d'autres Exchange Students (= ES) de PIE (mon organisme), à cause des délais trop short.

Après des adieux "soft" à mes parents montés à Paris pour l'occasion, je me retrouve seule dans l'aéroport, avec mes 41kg de bagages à trimbaler avec moi. Dans une parfumerie duty-free, une femme asperge malencontreusement mon billet d'avion de BOSS de Hugo BOSS (gros coup de coeur sur cette pub avec Jared Leto, aucun rapport si ce n'est la marque), ce qui efface une partie de l'encre. Rire jaune. Au moins j'aurai un échantillon du parfum de mon frère pour le voyage. Petit stress à l'embarquement, c'est grave, Docteur ? Apparemment non, puisque que l’hôtesse n'a même pas l'air de le remarquer. Ouf.

Sur le vol transatlantique, je rencontre Emily, une Américaine de 22 ans qui revient d'un an en Afrique Centrale en passant par la France. On parle beaucoup, j’exerce mon Anglais "en vrai" pour la première fois et on se découvre pleins de points communs. 

Je regarde film sur film, sauvant la batterie de mon ordi et mon Ipod pour l'attente à ma correspondance. Je regarde Les Femmes du 6ème étage (Fabrice Luchini ♥), Pirate des Caraïbes 4 ("Elle s'appelle SIRENAAAAA !"), Bienvenue chez les Ch'tits et le début de Tout ce qui brille (génial, d'ailleurs).


J'arrive à l'aéroport de Detroit à 17h heure locale, le soleil brille et il fait BIEN CHAUD.
J'ai un apperçu de la gentillesse Américaine lorsque, n'ayant pas 3$ de monnaie pour un caddie et ma carte ne marchant pas, j'en demande à un monsieur passant. At fist, il essaye super gentillement de faire marcher ma carte avant de m'avouer qu'il n'a pas de monnaie sur 5$ et de se répandre en excuses avant de héler pour moi une autre dame qui, elle, me donne "gratuitement" les 3$ tant convoités ! Whaw. Merci madaaame.



L'ennui est productif, je prends photo sur photo.

Morceaux choisis.
















Sur le vol Detroit-Grand Rapids (très court : moins d'une heure), je fais la connaissance de Julie, une dame d'une cinquantaine d'année adorabubble. On discute non-stop pendant tout le trajet et je commence déjà à apprendre des choses sur G-R et les US en général :)

Arrivée à destination, je suis complètement explosée, en mode zombie et ne ressemble plus à rien, mais tant pis ! Si mes host parents doivent me voir tous les matins au lever durant l'année à venir, ils peuvent bien supporter ça... J'ai le droit à un accueil en fanfare, avec dessins et poster géant " WELCOME ASTRID " ! C'est trop chou ♡

Dans un état second, je fais la connaissance de Cathy, Hamed et Mikaeil, respectivement ma représentante ASSE et les deux étudiants d'échange qu'elle accueille. Je ne retiens pas du tout les prénoms mais les reverrai bientôt (great week-end , by the way !).

Je découvre aussi une partie de la maison et ce qui sera ma chambre pour cette année. J'ai comme l'impression que c'est grand mais... C'est le lendemain que je réaliserai vraiment l'étendue des 470m² de la maison (!).



Pour le moment... DODO !



(mon Dieu, je ressemble à un mec sur cette photo... Beurk.)





(*) Premier mot du blog de mon Host father. Si vous parlez un tant soit peu Anglais, je vous le recommande chaudement : 



11 sept. 2011

Le commencement.

On dit qu'il y a une fin à tout.

Mais pour avoir une fin, il faut bien avoir un début. C'est toujours difficile de commencer quelque chose, mais plus encore de finir.
Les premiers mots d'un roman, par exemple. On les veut parfaits, accrocheurs, annonciateurs du reste de l'histoire... mais au final, les premiers mots sont semblables à tous les autres et on y attache une trop grande importance. Les dernières phrases devraient être considérées avec autant d'attention, après tout, ce sera la dernière impression laissée au lecteur, comme aiment à nous le répéter nos charmants profs de français.

"Finir est souvent plus difficile que commencer", dit Jack Beauregard () dans Mon Nom est Personne.

Citation qui fait office de maxime dans ma vie, comme pourront le confirmer nombre de mes proches, ahahah.

C'est sur ces mots que j'ai choisi de débuter, moi, Astrid, 16 ans, 6 mois et 20 jours à ce stade du récit.
Parce que je sais que cette aventure prendra fin, et que ce sera sûrement très difficile de laisser tout cela derrière moi et de repartir d'où je viens. Parce que je sais qu'il faut une fin à tout.



Voici le commencement.